Historique de la réflexologie

réflexologie en Egypte

La réflexologie au cours des millénaires

La réflexologie est employée comme outil de guérison efficace depuis plus de cinq mille ans. Ainsi, dès 2330 av. JC, dans l’Antiquité Egyptienne, on pensait que stimuler des zones précises situées sur mains et pieds avait un effet redynamisant sur tout l’organisme.

Toutefois, la découverte de ce mode thérapeutique - qui tient de l’archétype - n’est pas revendiquée par la seule culture égyptienne.

Les Egyptiens de l’Antiquité assimilaient le corps humain à un concert vibratoire dans lequel les organes faisaient partie intégrante d’un orchestre complexe jouant grâce à la stimulation de points situés sur mains et pieds. Par ailleurs, avant la momification d’un corps, on procédait à l’ablation de la plante des pieds pour libérer l’âme du corps physique de la terre.

D’autres civilisations - indienne, chinoise et japonaise notamment - sont les héritières d’une thérapie immémoriale fondée sur la stimulation de points barosensibles. Citons, par exemple, les Amérindiens qui, des siècles avant la découverte de l’Amérique du Nord par les Européens, l’utilisaient déjà, convaincus que le sol renfermait une énergie leur permettant de communiquer physiquement et spirituellement avec la terre, mais aussi que la maladie engendrait une dysharmonie parasitant sa libre circulation, si bien qu’ils mettaient cette technique à profit pour corriger ce déséquilibre et amener la guérison. A titre anecdotique, John Garfield (1831 - 1881), président des Etats-Unis, qui souffrait d’une douleur aigüe suite à une tentative d’assassinat, considérait la réflexologie de la main comme son meilleur traitement.

La réflexologie moderne

Le vrai pionnier de la réflexologie fut le Dr William Fitzgerald (1872 - 1942), laryngologue américain. Il n’ignorait pas que les Amérindiens employaient une forme de thérapie basée sur la stimulation de points barosensibles; aussi, lorsqu’il pratiquait la petite chirurgie, il demandait à ses patients de serrer des peignes dans leurs mains pour obtenir un effet antalgique; dans le même but, et avec la même efficacité, il posait des pinces à linge en bois à l’extrémité des doigts qu’il entourait de bandes élastiques. Il utilisait aussi la réflexologie avec succès dans le traitement des nausées matinales de la grossesse, plus précisément en comprimant les première et deuxième zones du dos de la main. Hélas, le corps médical estimait que ses méthodes prenaient du temps, si bien qu’avec l’apparition des anesthésiques généraux, elles furent abandonnées.

En 1917, il publia un ouvrage sur la thérapie zonale, dans lequel il expliquait le rapport existant entre, d’une part, la paume de la main et les douleurs de la face postérieure du corps, et d’autre part, le lien entre le dos de la main et les douleurs de la face antérieure du corps. Il fut également le premier à définir les zones réflexogènes.

Mais c’est Eunice Ingham (1897 - 1974), surnommée “la mère de la réflexologie”, qui inventa ce terme. Physiothérapeute, elle intégrait cette discipline à ses traitements. Elle donna beaucoup de conférences aux Etats-Unis et enseigna sa méthode réflexologique. Toutefois, à l’époque, cette thérapie éveillant les soupçons, elle fut arrêtée plus d’une fois pour pratique illégale de la médecine - et cela se passait en 1968!

Aujourd’hui, la réflexologie fait partie intégrante de l’existence d’une minorité grandissante qui fait appel à elle dans le traitement de nombreux troubles.

réflexologie chinoise